As Cities Burn - Son, I Loved You At Your Darkest (2005)
publié par le 5 novembre 2005J’avoue qu’à la première écoute, je n’ai pas du tout accroché à ce groupe... Et à la deuxième non plus d’ailleurs. Il m’en a fallu plusieurs, espacées dans le temps avant de comprendre la beauté de cet album.
Musicalement, l’album se situe entre le chaotique et le screamo, avec une musique musclée remplie d’émotions. Les chansons passent d’un moment bien énergique et chaotique à des rifts guitares bien remplis et des parties chantées, pour revenir sur un instant désordonné ou passer sur un arpège à la guitare. Pour citer d’autres groupes, on pourrait comparer As Cities Burn à UnderOath (c’est du screamo, rappelez-vous), avec moins de parties chantées, auquel on rajoute des similitudes avec Burden of a Day, ainsi qu’une légère touche du Chariot. Pas étonnant du coup de constater qu’un des producteurs n’est autre que Josh Scogin, dudit Chariot.
Côté paroles, elles sont très émotionnelles, mais contrairement à de nombreux groupes emo qui tombent dans le cliché des chagrins d’amour, les paroles d’As Cities Burn parlent de l’amour entre le chrétien et Dieu, selon deux points de vue différents : l’homme, faible, infidèle envers Dieu, qui pleure à cause de cette infidélité, de tous ses manquements, et ce Dieu d’amour toujours là, même à notre pire moment. Le titre de l’album résume d’ailleurs très bien le concept : Mon fils, je t’aimais même à tes pires moments.
