Lovedrug - Everything Starts Where It Ends (2007)

publié par Lymf le 26 septembre 2007

Si votre anglais bafouille un peu, vous risquez d’être choqué à la lecture du nom du groupe. Rectifions dès lors le tir : « Lovedrug » se traduit en français par « Drogue de l’amour », et non « Amour de la drogue ». « Drogue de l’amour » ? Une nouvelle pilule ? Certes non ! C’est une drogue plus naturelle que cela car il s’agit simplement de l’amour que chaque être à besoin de recevoir et donner, mécanisme dont il ne peut se passer.


Lovedrug - Everything Starts Where It EndsCeci étant dit, attachons-nous à ce nouvel album du groupe, mystérieusement intitulé Everything Starts Where It Ends ou en français Tout commence où cela se termine. Si certains veulent y voir un message à connotation religieuse sur la vie après la mort, l’explication officielle du chanteur / pianiste / guitariste Michael Shepard est quant à elle beaucoup plus matérialiste :

Quelque chose m’intriguait et m’a fait penser au fait que chaque chose a un but mais ne semble aller nulle part. Ce qui compte vraiment est ce qui se passe entre ce que nous considérons comme le début et la fin.

Pour être plus précis, celui-ci faisait référence à l’album. Tout a commencé un matin en écrivant quelques essais de chansons, pour se terminer après bon nombre de modifications en ce que nous offre ce dernier opus. Se terminer, peut-être pas, car la fin n’est que le commencement d’une nouvelle ère : celle de la sortie de l’album. Jamais sans tout le travail accompli depuis le début de l’écriture du disque, celui-ci n’aurait été ce qu’il est. Ce qui compte vraiment est ce qui se passe entre ce que nous considérons comme le début et la fin.

Avec un nom comme Lovedrug, inutile de préciser que les paroles tournent autour de l’amour. Michael Shepard parle en effet de diverses situations (qui ne lui sont pas spécialement arrivées, telles que la mort d’un enfant, tomber amoureux, ...) et de l’amour exprimé en chacune d’elles.

Au niveau musical, la formation appartient au genre indie / rock, qui compte à son actif des groupes tels que Bright Eyes, Copeland, ou encore Interpol. Aux parties un peu saturées de guitare électrique se mixent des parties au piano voire de guitare électro-acoustique. Le tout est bien sûr mis en harmonie avec un jeu de voix, tantôt à la limite du murmure, tantôt chanté haut et fort, tout étant réfléchi pour passer de l’un à l’autre comme l’on coupe dans du beurre, sans problème.

Lovedrug nous gâte encore plus avec un packaging très soigné. L’album se présente en effet sous la forme d’un digipack, dont la couverture possède du relief, et est accompagné d’un livret de 24 pages alternant les paroles et quelques aquarelles au style enfantin. Bref, si ce n’est pour la musique, l’emballage nous en donne déjà pour notre argent.

Un très bon album donc, faisant suite à un déjà excellent Pretend You’re Alive, brisant la monotonie en se dirigeant tantôt du côté indie, tantôt du côté rock.

www.lovedrugmusic.com
www.themilitiagroup.com


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