Mae - The Everglow (2005)

publié par Lymf le 4 novembre 2005

Probablement une des révélations de l’année, l’album The Everglow de Mae montre vraiment une très bonne progression par rapport à l’album précédent, datant de 2003 (Destination : Beautiful).


Mae - The EverglowTout commence par un petit prologue. Ceci nous rappelle les cassettes audio et autres vinyles de notre enfance nous racontant des histoires. On nous explique que nous écoutons la version audio de The Everglow et qu’il nous faut ouvrir le livret accompagnant le disque. Le réalisme va jusqu’au point de nous demander de tourner la page en entendant un certain son (certes, il est quelque peu difficile à cerner).

Une fois l’introduction terminer, nous sommes transportés dans une ballade de treize chansons (si l’on exclut le prologue et l’épilogue), qui nous emmèneront dans une grande aventure, le voyage vers Everglow.

La premier titre, uniquement au piano et chantée, nous transporte immédiatement dans nos vieux rêves d’enfants, pour céder la place au début de l’aventure. Pendant les 12 "tracks" suivantes nous suivrons pas à pas l’avancée vers l’Everglow, avec ses moments de joie et de tristesse, pour terminer en apothéose sur le dernier morceau, exprimant la joie et le repos d’être arrivé au but.

Musicalement parlant, l’album est une vraie réussite. Avec un rock pas trop lourd, intégrant à merveille des sons tout droits sortis du synthétiseur (rassurez-vous, ils sont admirablement intégrés, sans exagération).

Revenons au livret que l’on nous a demandé de sortir au début de l’écoute de l’album. Celui-ci, réalisé par ceux qu’on ne présente plus (Asterik Studio), illustre parfaitement l’idée d’aventure. Constitué de onze aquarelles réalisées par Ryan Clark, celui-ci nous montre le voyage d’un garçon sans couleur au travers un monde quant à lui bien coloré. Au fur et à mesure que le garçon se rapproche de l’Everglow, son corps prend de la couleur, pour n’être totalement coloré et rayonnant qu’une fois arrivé à destination. Ce livret à lui seul mérite l’achat de l’album, pour ceux qui n’apprécient pas la musique mais sont amateurs d’art.

Point de vue textes, Mae est certes un groupe constitué de chrétiens, mais pour ses membres la foi en Jésus-Christ est une affaire personnelle. Les paroles se veulent donc discrètes à ce niveau, tout comme sur leur précédent album. On notera toutefois le parallélisme possible entre cette aventure et le voyage du pèlerin.

Pour conclure, je dirai que si vous ne comptez pas acheter cet album, ne l’écoutez pas. J’ai acheté l’album un peu par hasard, et depuis je l’ai prêté à 4 personnes qui toutes l’ont acheté ou ont décidé de le faire.


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