Society’s Finest - And I The Drunkards (2006)

publié par Lymf le 24 juin 2006

Troisième opus du groupe en huit ans d’expérience, And I, The Drunkards est probablement l’album le plus mature. Leur son est bien plus abouti que sur les deux albums précédents.


Society's Finest - And I, The Drunkards - 2006La formation, menée par Joshua Arshworth (entre autre connu pour son court passage dans Zao), nous offre un album beaucoup plus mélodique et metal, mais aussi plus accompli que les précédents. L’album commence en force avec une succession de riffs brutaux et mélodiques, et une batterie bien marquée, avec une double pédale tranchante. Society’s Finest donne le ton de ce qui sera leur troisième album, et le deuxième sur Hand of Hope Records. Malgré l’étonnante progression musicale et technique du groupe, ainsi que les changements drastiques de membres (seul le chanteur reste de la formation originale), on sent qu’on a affaire au même groupe. Il y a ce quelque chose qui l’identifie. Une chose est sûre ce n’est certainement pas l’ajout de courtes parties chantées, qui contrairement à d’autres groupes du même style sont très bien gérées et ne sont pas « de trop ». Ce ne sont pas non plus ces moments de guitare acoustique, instrumentaux ou non. Toujours est-il que ce groupe fait un grand retour et va probablement faire parler de lui dans le futur !

Du côté des paroles, le groupe se définit lui-même comme composé de membres chrétiens, mais qui n’a pas la prétention de prêcher sur scène. L’album est livré avec un petit carton sur lequel on trouve les explications suivantes :

Les chansons sont d’une honnêteté brutale et parlent du désaccord d’Ashworth avec le fait que les chrétiens doivent être ou paraître parfait tout le temps. « C’est plein de colère, c’est sombre, c’est honnête, c’est réel », dit Ashworth à propos du nouvel album. « Nous voulions nous dresser dans l’intensité de la vie, de l’amour et des regrets... Et montrer à tout le monde que notre cauchemar existe vraiment. »

Les chansons évoquent entre autre des thèmes comme le sexe pré marital ou le masque que fait porter la religion aux gens (ne pas confondre avec la foi).

Au niveau du packaging, la pochette est un photomontage du contenu des paroles. On y voit des parties de femmes sexy et provocantes, des hommes qui paraissent bien mais qui sont mort à l’intérieur, les chrétiens très « religieux » qui portent en fait un masque et ne montrent pas leur vrai visage, les drogues, médicaments et d’autres choses encore.

En conclusion, Society’s Finest a réalisé un album vraiment exceptionnel.

Society’s Finest : www.societysfinest.com
Hand of Hope Records : www.handofhoperecords.net


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