Smile, it’s the end of the world est le deuxième album du groupe. Déjà bien remarqué par les médias lors de son précédent Letters to the President, le groupe reste dans la même lignée avec un album de happy pop punk super fini au niveau son (un peu trop probablement, ça sonne très commercial dans l’ensemble). Bien que l’on ait de manière non négligeable les points communs avec le premier album, on sent aussi que pas mal d’autres influences se retrouvent dans celui-ci. Pour ne pas les nommer, on peut noter entre autre des ressemblances avec Sum 41, Blink 182, MxPx, The Offspring et Value Pac.

Au niveau de la structure des chansons, des accords simples (sans blague), des rythmes qui font (un peu) bouger, de gauche à droite, quelques parties avec des « sing along » possibles... Bref, le classique du pop punk MTV. On notera quand même que les chansons sont assez diversifiées (avec le nombre d’influences qu’ils ont, le contraire aurait été étonnant). On passe de la chanson dans un style 50’s, à du rock presque sentimental, pour en revenir à du rock punk avec la guitare plus agressive ou des tentatives de « Oi Oi Oi » pas très convaincantes. Bref, pas mal de variété, dans un style tout de même limité. C’est un album assez distrayant à écouter, mais n’en attendez pas trop quand même.

Côté packaging, la moitié de la pochette est assez originale et plutôt sympa. Une fois dépliée, celle-ci a la taille d’une page A3. D’un côté, nous avons une fresque avec différentes illustrations d’objets, animaux ou situations, et leur temps de vie associé (ça c’est la partie sympa). De l’autre, les paroles et une énorme photo du groupe, à la limite du poster.

Il faut tout de même reconnaître une chose. Ce groupe a percé dans la musique « régulière ». La chanson Bring ‘em out, troisième titre de l’album, a d’ailleurs été utilisée pour le film Yours, Mine & Ours (Les tiens, les miens et les nôtres), sorti le 23 novembre 2005 aux Etats-Unis.

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